Petit écolier (suite)
Il est 8h45; nous sommes fin prêts pour partir jusqu'à l'école. Armé de la moitié de son zoo peluchier (la maîtresse avait dit d'accord pour un doudou, mais un seul. Bon on va dire que Baptiste ne sait pas encore compter alors...), Baptiste fait bonne figure.
Et pourtant, au lever, il m'a dit "aujou'd'hui, vais pas à écoye". Ah bon? Mince, tu vas faire comme ta mère alors, avoir un taux d'absentéisme reccord (zut, si mes parents lisent ça.... bof, il doit y avoir préscription depuis le temps...). C'est mal barré, dès le premier jour, il songe à faire l'école buissonière. Heureusement son papa était là pour motiver les troupes. Et il restera dans les annales cette grande phrase du dit père: "allez, Doudou, l'école c'est vachement bien; tu vas voir, y'a plein de filles!" Et voilà tout ce que mon mari aura retenu de sa scolarité. La mixité de l'école.... Mal barré je vous dit....
C'est donc le menton un peu tremblotant que Baptiste a fait le chemin, accompagné de tout le voisinage. Et il a fallu que maman porte son pôv' doudou les derniers mètres parce que devant la solennelité du moment, ben il n'en menait pas large Baptiste. Ceci dit, la maîtresse non plus!!!! Imaginez 31 petits bouts de 3ans à peine qui ne savent même pas leur nom et qui hurlent de concert.
Finalement Baptiste s'en ait bien sorti. Pas de larme. Surtout lorqu'il a retrouvé des têtes connues dont Thibaut.
Seul petit bémol de la matinée, oh combien prévisible: au moment où ses petits camarades sont partis pour manger à la cantine, Baptiste les a suivis. Il n'a entendu à ce moment que le mot manger. Forcément.... donc pas de Doudou à notre arrivée en classe et de grosses larmes vite séchées lorsqu'il a su que nous avions préparé des pizzas pour son premier déjeuner de grand.
Et demain c'est reparti pour un tour!